Intervention sur le Rapport CR 2017-101
Sujets traités : actions en faveur du développement économique et de la montée en gamme des qualifications.
- Mise en œuvre du SRDEI (Schéma régional de développement économique d’internationalisation et d’innovation)
- Règlement d’intervention TP’Up
- Ecocampus de Vitry (bâtiment, BTP, construction écologique)
Madame la Présidente, Monsieur le Vice-président,
(Règlement d’intervention TP’up)
Le rapport que vous nous présentez reprend toute une série d’éléments auxquels nous sommes favorables.
Nous nous félicitons de l’évolution de TP’up pour mettre l’accent sur les sociétés existantes. Il existe en effet un certain nombre de dispositifs d’aide à la création d’entreprises, mais combien qui à l’instar de TP’Up ou PM’Up permettent le déploiement, le développement d’une entreprise ?
A cet égard je pense qu’il nous faudra dans l’avenir aller plus loin au service des entreprises qui souhaitent s’implanter sur d’autres marchés européens, afin de bénéficier de débouchés commerciaux semblables à ce dont bénéficient leurs homologues aux Etats-Unis.
Sur la question du plafond des aides : nous pensons aussi qu’il ne faut pas trop les concentrer afin de continuer à allouer des aides décisives pour les PME dans leur diversité régionale.
Nous souhaitons aussi que soit maintenue la bonification écologique et numérique des dossiers.
J’ai un regret majeur : il porte sur les difficultés majeures d’application de la charte de la laïcité à ce programme. Nous avons eu une discussion surréaliste en commission où nous avons évoqué l’idée que des agents de la région aillent contrôler le respect de la charte dans les entreprises. Sans aller jusque-là, on voit bien que cela pose toute une série de difficultés pratiques, juridiques, et même sociales. On est en train de créer des difficultés là où nous aurions pu concentrer la Région sur ses réelles missions.
Sur l’Ecocampus du bâtiment de Vitry-sur-Seine
Au sujet de l’Ecocampus du bâtiment à Vitry-sur-Seine, nous savons le retard français en matière de bâtiment durable et de structuration des filières et de formation. Ce projet va donc dans le bon sens et je souhaite que l’offre de qualifications s’y enrichisse.
Nous avons aussi à rapprocher les jeunes quelle que soit leur filière, et les offres pédagogiques. J’ai bien noté qu’on pourra s’y former jusqu’au niveau ingénieur. Pourquoi ne pas associer à cet écocampus ParisTech, les écoles d’ingénieurs, d’architectes, et bien sûr l’université ?
Cela aiderait les concepts et start-up de la construction écologique de demain. J’espère aussi que les organismes comme le CSTB ou l’OQAI ou encore les associations professionnelles du bâtiment seront pleinement associés.
Enfin ce projet pourrait faire l’objet d’une coopération avec l’Allemagne. Les régions allemandes gèrent la formation professionnelle et ont une belle avance en matière de qualité écologique du bâtiment. Pourquoi ne pas permettre aux jeunes apprentis d’Ile de France d’aller se former Outre-Rhin ou vice-versa ? Cela favoriserait une future mobilité professionnelle pour tous ceux qui pourront le souhaiter et l’échange de savoir-faire.